Le regard dans le vague, un léger sourire songeur, Miyuki Hirano rêvassait depuis bientôt une heure.
Lorsque le soleil daignait offrir quelques-uns de ses rayons au commun des mortels, l’étudiante courait profiter des conséquences que l’étoile lui fournissait. A chacune de ses apparitions, elle filait dans n’importe quel endroit fréquenté pour observer…
Elle examinait tout et n’importe quoi et réagissait en fonction de ce qu’elle voyait. Soit elle dessinait, soit elle écrivait ; des choses sans importances aux quelles personne ne jetterait un coup d’œil…

Aujourd’hui, elle avait favorisé son calepin et ses fusains à son journal et sa concentration. Son esprit détaché s’était accroché au canard qui tentait sans succès d’attirer l’attention d’un jeune rejeton et surtout l’attention de la pâtisserie qui se tenait en ses mains.
Sans les voir vraiment, elle gribouillait les contours du visage du bambin.




Depuis combien de temps la pâtisserie avait-elle disparut dans l’estomac du garçon ? Depuis combien de temps le canard était partie retrouver ses congénères ? Depuis combien de temps la lune pleine se reflétait sur le triste lac inanimé à cette heure ? Combien de temps s’était-il écoulé ? Combien de secondes l’insouciante adolescente s’était-elle assoupit à cause de son surmenage ? Depuis ce changement de statut social, depuis sa soudaine capacité à entrer dans de grandes écoles grâce à son argent, Miyuki ne pouvait plus se permettre de négliger ses études ou de décevoir ses proches. On lui avait donné une chance, ce n’était pas le genre de personne à la gaspiller. Elle étudiait alors sans relâche jusqu’à l’épuisement… Ce qui engendrait fatigue profonde et tendance à s’endormir n’importe où et à n’importe quel moment.

Elle leva la tête vers le ciel et se mit à contempler les cieux. Un vent froid la fit frissonner. Le calme présent dans les lieux avait quelques choses de sinistres. Mais de moins sinistres que le bruit de pas régulier et de plus en plus distinct qu’elle percevait. Le vent s’était évanouis mais ses frissons persistaient, plus à cause du froid mais à cause de son instinct qui la mettait en garde; de nature assez trouillarde lorsqu’elle n’était pas dans son élément, Miyuki savait que quelqu’un approchait.

*Il va falloir que je trouve un remède rapide et efficace contre mon nombres incalculables de peurs et de phobies. Si c'est quelqu'un de gentil, tout va bien, sinon, soit je cours, soit je deviens croyante dans la seconde qui vient... Ou alors c'est juste un cygne ou un canrd...*

"- Vous êtes juste un cygne ou un canard?"

*Et maintenant je passe pour une idiote finie si c'est pas un canard...*

Aujourd'hui est une belle journée ensoleillée. Ikuya avait promis à son père qu'il resterais à la maison pour réviser. Mais le soleil était un mauvais allié de son père. En effet, Ikuya avait l'impression que le soleil lui faisait de l'œil en lui disant :

"Hé, Nakamura, qu'est que tu fais encore à l'intérieur? Viens te faire réchauffer sous mes rayons, ne soit pas bête"

Il fallait qu'il résiste à cet astre cruel. Il lui avait tourné le dos avec acharnement. Il était décider à ne pas sortir. En ce moment, il avait des notes catastrophiques qu'il devait rattraper. Cette fois il gagnerais contre la tentation de sortir se la couler douce au soleil. C'est ainsi qu'il passa le reste de la journée...dehors. Mais pour se donner bonne conscience, il avait emporté avec lui les matières qu'il devait réviser. Il s'était assis à une table du parc et étudiait sagement.
Nakamura faisait des effort monstrueux. En effet, à la fin de la journée, c'est révisions l'avait fatiguer. Il avait beaucoup bossé!!! Il avait lu au moins une page d'histoire, puis regarder pendant dix minutes des enfants jouer. Ensuite, il avait appris deux paragraphes de bio pour remarqué qu'il connaissais par cœur la pub que quelqu'un avait laissé sur la table mais qu'il n'avait aucune idée de se qu'il était question dans son manuel. Entre temps, il était aller s'acheter une glace. Il fit un exercice de maths, mais bloqua à la première question alors il allât se chercher à boire. Dés que quelqu'un passait il la regardait. Une journée agréable mais complétement inutile pour les révisions. Nakamura n'insista pas. Il rangeât ses affaires et sortie du parc. Il était déjà 21h. Son père allait s'inquiète.
Arriver chez lui, il sorti ses livres de son sac mais se rendit compte qu'il n'avait plus son porte monnaie. Il avait des sous dedans et, étant donné qu'il n'était pas bien riche, perde de l'argent était catastrophique. Il dit son problème à son père et ressorti de sa maison en courant. Où avait-il bien pu le laisser? Sur la table? C'est en tout cas ce qu'il espérait. Il fallait que personne ne l'ait pris. Si ça se trouve il l'avait oublier là où il avait acheté sa boisson. En plus, dedans, en plus de son argent, il y avait quelque chose qui avait beaucoup de valeur pour lui. Une valeur sentimental et non pécuniaire. Il y avait la plus belle photo de sa mère avant que celle-ci ne décède.
Il arriva à la table et vie, de loin la publicité qu'il avait apprise sans s'en rendre compte mais pas son porte monnaie. Il senti la panique monter en lui. Il regarda autour de la table mais comme il faisait sombre, il ne distinguait pas grand chose. A plusieurs reprise, il cru discerner des formes ressemblants mais que des fausses alertes. Il se dirigea vers l'autre sorti du parc. Il l'avait peut-être laissé tombé en allant se commander de quoi se désaltérer. Peut-être que personne ne l'avais remarqué par terre.
C'est alors qu'une voie féminine le fit sursauter :

"Vous êtes juste un cygne ou un canard?"

Malgré la panique dut à la perte de son porte feuille, il éclata de rire face à cette question inhabituel. La voie de la personne avait l'aire terrifié. Toujours en riant, il s'approche de la voie. Il s'arrêta à une bonne distance pour ne pas l'effrayer encore plus. Cette jeune fille l'avait déjà bien fait rire dans l'après-midi, mais contre son gré. En effet, elle était assise au même endroit, mais à la différence de maintenant, la jeune fille dormais. Elle avais la bouche ouverte et la tête penché sur le dessin qu'elle faisait, dans une posture ridicule. il l'avait regarder et était retourné à sa place.

" Et bien à toi de juger!!! Personnellement je préférerait être un cygne... quoi que, un canard c'est marrant. Heu...Non, j'arrive pas à ma décider, donc je te laisse le choix."

Nakamura souri à la jeune fille et continu sur sa lacer :

"Au faite, bien dormi? Je sais pas si tu connais mais y a un endroit sympa pour dormir; ça s'appelle un lit. Je sais c'est pas originale mais c'est confortable. Bien plus que où t'es assise. Par compte, ce qui est originale, c'est ta façon d'aborder les gens. Je dois avouer que c'est la première fois qu'on me pose une telle question!!!"

Il attendit de voir si elle prendrait avec humour ce qu'il venait de dire ou si elle le prendrait mal...

" Et bien à toi de juger!!! Personnellement je préférerais être un cygne... quoi que, un canard c'est marrant. Heu...Non, j'arrive pas à ma décider, donc je te laisse le choix."

Analyse en cours.

Les yeux écarquillés par la surprise, il fallut à Miyuki un temps de réaction un peu plus long qu’habituellement. Le fait d’être endormie y jouait un rôle majeur cependant, que quelqu’un doté de parole lui demande de trancher entre un cygne ou un canard la rendait dans un état de stupéfaction totale.
Certe, sa question était stupide, mais, elle faisait ce qu’elle pouvait, c’était une trouillarde finie, elle n’y changerait plus rien !
Reste à savoir si le jeune homme qu’elle distinguait à peine faute d’éclairage se moquait ouvertement d’elle ou pire, s’il était encore plus idiot qu’elle.

"Au faite, bien dormi? Je sais pas si tu connais mais y a un endroit sympa pour dormir; ça s'appelle un lit. Je sais c'est pas originale mais c'est confortable. Bien plus que où t'es assise. Par compte, ce qui est originale, c'est ta façon d'aborder les gens. Je dois avouer que c'est la première fois qu'on me pose une telle question!!!"
Ah… ça y est ! Voilà… elle avait sa réponse, il se payait sa tête.

*Comme si ce n’était pas déjà assez humiliant…*

« -Hm, je dois bien avouer que ce banc est loin d’être aussi confortable qu’un lit mais le banc est bien plus intéressant aussi…

Miyuki plissa les yeux dans l’espoir de pouvoir reconnaître d’avantage son interlocuteur mais en vain. Un silence pesant s’installa avant que la jeune fille reprenne la parole sur un ton plus plaisantin.

-Un canard… j’aurai préféré tomber sur un canard qu’un cygne alors si tu veux, tu peux te considérer comme un canard. Excuse moi, j’ai pris peur, je voulais me persuader qu’il ne m’arriverais rien. Je suis un peu peureuse et je n’ai pas l’habitude de m’assoupir dans un parc en pleine nuit.

Au-dessus d’elle, Miyuki entendit un déclic et, la seconde d’après, une allé de réverbère les éclaira. Eblouis, elle accorda à ses yeux quelques instants pour s’habituer à cette soudaine illumination. Elle put ensuite mettre un visage sur la voix du garçon. Elle ne pouvait nier, il était plutôt mignon comme type. Ses préjugés reprirent le dessus.

*Qu’est-ce qu’un garçon qui n’a pourtant pas l’air d’avoir un mauvais genre fait ici à une heure aussi tardive ? Oui… c’est vrai que je suis là aussi mais moi c’est différent !*

-Si ce n’est pas trop indiscret, juste par curiosité, je peux te demander ce que tu fais ici ? »

Elle se leva, les jambes engourdies, puis s’étira avant de saisir son sac couleur taupe et d’y entasser son matériel à dessin en attende de la réponse du jeune brun.

Il faisait de plus en plus sombre. Ikuya ne distinguai plus que la silhouette de son interlocutrice. Il aurait donc beaucoup de mal a retrouver son porte monnaie. Et demain, il aura sans doute disparu au fin fond de l'appartement de la personne qui l'aura retrouvé, ou dans la poubelle après avoir été dépouillé du peu d'argent qu'il contenait. De plus, Ikuya ne pouvait pas revenir demain, à la première heure du lever du soleil, car il devait aller en cour. Quoi que, et si il n'y allait pas?... Non c'était vraiment une mauvaise idée. Ce n'est pas ainsi qu'il remonterai sa moyenne!
Nakamura avait remarqué, malgré l'obscurité, qu'il avait un peu effrayer la jeune fille. Il est vrai que la jeune fille ne s'attendait ou n'espérait pas de réponse. Il aurait dut se montrer avant de parler. Ou la rassurer mais absurdité de sa question l'avait tellement pris au dépourvu qu'il n'avait pu s'en empêcher. Pourtant, face aux bêtises de Nakamura, sa voie pris de l'assurance quand d elle lui répondit :

"Hm, je dois bien avouer que ce banc est loin d’être aussi confortable qu’un lit mais le banc est bien plus intéressant aussi…"

Plus intéressant avait elle dit?!? Était-ce une blague? Comment un banc peut être plus intéressant qu'un lit quand il s'agit du sommeille. Il faut dire que Ikuya Nakamura était réputer pour ses heures de sommeille gargantuesque. Il pouvait dormir 14 heure d'affiler tous les jour. Son lit était l'un des truc qu'il adorait chez lui. Dès qu'il rentrait son lit était une tentation énorme. Il faut dire que dès qu'il peut éviter les révisions, un peu prés n'importe quoi peut devenir une tentation (son lit, la télé, le soleil, les filles, le ménage...tout et n'importe quoi ^^). Mais, même si il adorait dormir, il aurait peut être préférer réviser que dormir sur un banc... quoi que?!? Mais après un blanc qu'il avait permis à Ikuya de partir dans ces pensés, la jeune fille rajouta :

"Un canard… j’aurai préféré tomber sur un canard qu’un cygne alors si tu veux, tu peux te considérer comme un canard. Excuse moi, j’ai pris peur, je voulais me persuader qu’il ne m’arriverais rien. Je suis un peu peureuse et je n’ai pas l’habitude de m’assoupir dans un parc en pleine nuit."

Ikuya fut surpris de voir qu'elle avait répondu à sa blague pourri!!! Il pensait qu'elle allait lui dire qu'il était stupide, mais non, malgré la peur qu'elle avait ressentit, elle avais su lui répondre avec humour. Elle préférait les canard! Ikuya souri et s'apprêta à lui répondre quand les réverbères s'allumèrent. Il fut momentanément ébloui et ferma les yeux. Il les rouvris petit à petit et vit que la jeune fille le dévisageait. Et avant qu'il est le temps de dire quoi que se soit, elle lui demanda ce qu'il faisait dans le parc à cette heure ci.

"Je pourrait aussi demander a une jeune fille ce qu'elle fait seule dans le parc à cette heure...Enfin mise a par dormir bien sur? Ce n'est pas très prudent! En quoi ce banc te parait intéressant? Cela ne me regarde peut-être pas mais... "

Mais Nakumura mourait d'envie de le savoir. Il ne voulait pas l'avouer tout fort mais sa curiosité avait été titiller.
La question de la jeune fille lui avait rappeler ce qu'il était venu faire ici. Comment avait-il pu se laisser distraire au point de ne même plus songé a son bien égarer? Il s'approcha de la jeune fille et lui tendit la main :

"Salut. Moi c'est Ikuya Nakamura du lycée Yaezakura. Et toi? Et si je suis ici à cette heure tardive c'est que je suis un canard très dissiper. Attend que je t'explique : Cet aprem, je suis venu réviser...ou presque. Mais quand je suis rentrer chez moi, j'ai constater qu'il me manquait mon porte monnaie. Hors, celui-ci contient quelque chose qui compte beaucoup pour moi. Il faut que je le retrouve. J'imagine que tu ne la pas vu? Il est en vieux cuir noir et tout abimer... Et très important pour moi!"

Il avait rajouter la dernière phrase plus doucement. Il avait aussi baissé les yeux car il avait senti l'émotion monter en lui. Pourquoi ce mettait-il dans un état pareil pour une simple photo? Il regarda parterre en espérant que la jeune fille croirait qu'il continu à le chercher, et non que l'émotion et la nostalgie l'avait soudain envahi...

"Je pourrait aussi demander a une jeune fille ce qu'elle fait seule dans le parc à cette heure...Enfin mise a par dormir bien sur? Ce n'est pas très prudent! En quoi ce banc te parait intéressant? Cela ne me regarde peut-être pas mais... "
Sa peur totalement dissipée, Miyuki plutôt amusée par la réponse du jeune homme s’apprêtait à lui répondre mais son interlocuteur la devança et lui tendit une main en ajoutant :

"Salut. Moi c'est Ikuya Nakamura du lycée Yaezakura. Et toi? Et si je suis ici à cette heure tardive c'est que je suis un canard très dissiper. Attend que je t'explique : Cet aprem, je suis venu réviser...ou presque. Mais quand je suis rentrer chez moi, j'ai constater qu'il me manquait mon porte monnaie. Hors, celui-ci contient quelque chose qui compte beaucoup pour moi. Il faut que je le retrouve. J'imagine que tu ne la pas vu? Il est en vieux cuir noir et tout abimer... Et très important pour moi!"

Elle lui serra la main sans hésiter une seconde en souriant timidement. Sa réponse lui vint instinctivement même si elle ne pouvait nier redouter et appréhender la réaction du prénommé Nakamura au sujet de son lycée.

« -Contente de te rencontrer, moi c’est Miyuki Hirano, du lycée Jinbou.

Elle termina sa phrase en baissant la voix comme si elle avait presque honte de ce nom. Ce n’est pas qu’elle n’aimait pas son lycée, elle travaillait dure et pensait le méritait maintenant mais, il y a peu de temps, elle faisait aussi partie de cette classe sociale modeste et lorsque qu’elle en faisait encore partie, elle cataloguait souvent les gens riches comme des fainéants, des personnes fiers et imbus de leur personne. C’était encore ce fameux défaut qu’elle avait, elle et ses préjugés… Elle ne souhaitait pas que ce jeune garçon se méprenne et que lui aussi développe une certaine haine envers les lycéens de Jinbou…

Elle le fixa comme pour le sonder, pour deviner ses pensées et sa réaction avant de poursuivre dans l’espoir que Nakamura ne s’attarde pas sur le nom du lycée.

-Pour tout dire, je ne trouve pas un banc plus intéressant qu’un lit sauf si ce banc est placé dans un lieu fréquenté. Comme un parc par exemple. C’est incroyable comme les genres et les âges s’affrontent, s’opposent, se contredisent ici… Il y a tellement de diversité. J’observe et j’imagine des trucs, c’est stupide mais, en faisant ça, j’ai l’impression de comprendre la vie, de comprendre l’être humain et de me projeter dans le futur, dans le passé ou dans mon présent. Je fais d’une jeune mère solitaire aux traits fatigués, une enfant fragile et dépressive à l’enfance difficile. Je vois un couple de retraités banal qui se tiennent la main chaleureusement et j’imagine le temp passé et ces très nombreuses années qu’ils ont passés ensemble, leur amour grandissant chaque jour un peu plus l’un pour l’autre.

*Je suis incompréhensible ma parole… je peux mettre ça sur le dos de la fatigue ?*

-Désolé, je m’égare… Hm pour ton porte-monnaie, je regrette, je suis plutôt observatrice mais je n’ai rien vu qui puisse y ressembler. Si tu veux, je peux t’aider à le chercher pour maintenant, je n’ai plus du tout sommeil et ça ne me dérange pas. »

Yuki releva la tête vers Nakamura cherchant dans son regard la réponse à sa précédente question. Il était vrai que le sommeil l’avait quitté et qu’elle avait besoin de parler aussi. Elle avait perdus de vue beaucoup de ses anciens amis du milieu modeste et n’avait pas eu l’occasion de fréquenter ses nouveaux camarades de Jinbou.

La jeune fille serra la main que Ikuya lui tendais avec bonne grâce et se présenta avec un sourire :

"Contente de te rencontrer, moi c’est Miyuki Hirano, du lycée Jinbou."

Alors comme ça cette jeune fille venait du lycée de Bourges. Ikuya en voyait des gens de la même catégorie social au travail ( job étudiant dans un magasin de vêtement de luxe ), et il ne les supportait pas. Ce n'est pas le fait qu'ils aient beaucoup plus d'argent que lui qu'il ne supportait pas. Il assumait entièrement son statut de pauvre. Non, ce qu'il détestait, c'était l'aire de suffisance et de supériorité qu'ils affichait tout le temps. Au travail, les clients, surtout les veilles aigris fortunées, le traitait comme un moins que rien, comme un serviteurs. Pour eux, travailler est un truc de faible. Ikuya, lui pense qu'au contraire, travailler sert à se construire et progresser dans la vie. Et en travaillant de se magasin, il apprend à contrôler ses pulsions. La preuve est qu'il n'a pas encore trucider une de ses vieilles peau. Il se contente de sourire et d'obéir.
Miyuki était-elle comme tout les riches ou était-elle différente? Pour l'instant elle n'avait pas l'aire imbu de sa personne puisque Ikuya n'avait pas déceler sa provenance d'un milieu aisé avant qu'elle le lui dise. En plus ikuya avait cru percevoir de la honte quand elle prononça le nom de son lycée. Enfin c'est ce qu'il avait cru interpréter car il était trop occuper a faire une grimace (qu'il n'avait pu retenir) quand elle prononça ce nom. En plus, est ce que les gens riche prétentieux viendrait s'assoir sur un banc d'un Parc de la ville se mêler à la populace. Non! Ils restent dans leur villa à se faire servir. Ikuya en conclut qu'elle devait être une des rare riche qui mérite d'être fréquenté. En plus, elle avait l'âme d'une artiste donc elle ne pouvait pas penser qu'a elle, si?
Et elle lui prouva que c'était le cas en lui proposant de l'aider à chercher son porte-monnaie égarer. Un Bourge lui aurait dit un truc du genre :

"Et bien t'es bête. Pourquoi tu n'en rachète pas un. Ça coute rien. Tu crois quand même pas que je vais me salir les mains à chercher un truc sans valeur? "

Pourriture de riche! Ils ne comprennent pas qu'on ne peut pas tout faire avec des tunes. Ils ne comprennent pas qu'il y a plus important que les biens pécuniaires ou que l'argent. Il décida de la tester en lui disant la vérité :

"Étant donner le lycée que tu fréquente, j'imagine que tu pense que s'accrocher à une chose avec aussi peu de valeur est stupide. Surtout que je pourrais en retrouver un mille fois mieux à pas trop cher. Mais ce porte-monnaie à appartenu à ma mère. Et dedans, il y a une très belle photo de celle-ci. Chez moi on en a pas beaucoup car elle n'aimait pas cela. Alors je tiens beaucoup à celle-ci. Je serais très triste que l'un des seul souvenir de ma mère finissent dans une poubelle. Je veux vraiment le retrouver quitte à y passer toute la nuit. Mais si tu veux toujours m'aider même en sachant que la chose a la quelle je tient n'est qu'une photo, j'en serais enchanté. Par compte je ne pourrait pas te remercier autrement qu'avec des mots si on le retrouve. Je n'est pas beaucoup d'argent. "

Il s'en voulait un peu d'avoir dit la dernière phrase car cela signifiait qu'elle l'aidait que pour avoir quelque chose en échange. Mais en même temps, c'est ce que font les autres riches. En tout cas, c'est ce que faisait les fréquentations de son père avant que celui-ci perde tout son argent. Il attendit donc la réaction de Miyuki...

"Étant donné le lycée que tu fréquente, j'imagine que tu penses que s'accrocher à une chose avec aussi peu de valeur est stupide. Surtout que je pourrais en retrouver un mille fois mieux à pas trop cher. Mais ce porte-monnaie à appartenu à ma mère. Et dedans, il y a une très belle photo de celle-ci. Chez moi on n’en a pas beaucoup car elle n'aimait pas cela. Alors je tiens beaucoup à celle-ci. Je serais très triste que l'un des seuls souvenirs de ma mère finit dans une poubelle. Je veux vraiment le retrouver quitte à y passer toute la nuit. Mais si tu veux toujours m'aider même en sachant que la chose a la quelle je tiens n'est qu'une photo, j'en serais enchanté. Par compte je ne pourrais pas te remercier autrement qu'avec des mots si on le retrouve. Je n'ai pas beaucoup d'argent. "

*JOKER*

Abasourdis, Miyuki cligna des yeux à plusieurs reprises de peur d’avoir mal entendu. A en juger par la tête de ce Ikuya, non elle était bien réveillée.
La jeune fille trouva la situation plutôt amusante, il y a quelques temps encore, alors qu’elle n’était pas plus riche que lui, elle aurait surement pensé la même chose. D’une certaine manière, les dires du lycéen la rassuraient… Elle n’était pas seule à avoir des préjugés ! Peut-être aurait-elle dû être en colère, mais à l’instant, elle était plutôt frustrée. Alors maintenant, on la rangeait dans le même panier que les riches juste à cause de son lycée ? Elle s’en était doutée… Enfin, elle en avait rencontré des moins sympas qu’Ikuya qui sans la connaître avaient refusé de lui adresser la parole uniquement à cause de son lycée. Surement un peu déçu aussi, alors maintenant tout le monde la regarderait différemment ? Est-ce que cet Ikuya pensait ‘il vraiment qu’elle l’aidait par intérêt ?

*Ne prends pas les choses mal, ne prends pas les choses mal, ne prends pas les choses mal, ne prends pas les choses mal, ne prends pas les choses mal, ne prends pas les choses mal, ne prends pas les choses mal…*

Elle baissa les yeux une seconde, le temps de prendre une décision. Elle choisit la première porte de sortie la plus simple et décida d’ignorer la réponse de son interlocuteur. Sans vouloir se venter, Miyuki était plutôt fière d’elle, elle excellait dans le domaine de ce qu’elle appelait « les sorties de secours ».
Quand actions et paroles devenaient embarrassantes ou blessantes, c’était une reine pour ignorer, détourner les conversations ou encore répondre à côté de la plaque sans avoir l’air d’une parfaite idiote.

-Où as-tu déjà vérifié ? Ça ne sert à rien de le chercher deux fois au même endroit, demanda-elle en servant à l’étudiant un sourire un peu trop forcé peut être, le temps de se remettre de l’accusation directe d’Ikuya.

Les yeux mi-clos, elle inspira calment une bouffé d’air de cette étrange nuit fraiche. Après avoir réajusté son sac et sa veste sur ses épaules, elle détacha un élastique coloré de son poignet pour le nouer grossièrement en un chignon autour de son épaisse chevelure brune, prête pour sa recherche nocturne. Un sourire naturel au coin des lèvres, sa motivation et son optimisme n’attendait plus que sa nouvelle rencontre.

Éclairer par la lueur des lampadaires, le visage de Miyuki pris une expression indigné. Elle cligna même plusieurs fois des yeux. Ikuya trouva son expression très drôle, et encore une fois ne put s'empêcher de rire face a sa tête. La pauvre, elle allait penser qu'il se moquait d'elle s'en arrêt. Elle avait garder cette tête durant un bon moment; elle devait être en intense réflexion. Après un long moment où Ikuya attendait la réponse, la demoiselle ouvrit enfin la bouche. Ikuya allait enfin avoir sa réponse! Et elle lui dit pour réponse :

"Où as-tu déjà vérifié ? Ça ne sert à rien de le chercher deux fois au même endroit"

A peine remis de son précédant éclat de rire qu'il rigola de nouveau. Décidément, cette fille était surprenante et hors du commun! Elle avait complétement ignoré la provocation de Nakamura et avait préférer parler de son porte monnaie égarer. Mais Nakamura préférait aussi bien ce comportement. Pour lui, c'était aussi clair que si elle avait répondu a ses questions. Elle ne voulait pas entendre parler de recommence et l'aidait juste parce que c'est une gentil personne.

"Désolé, ne prend pas mal ce que j'ai dit, c'est juste que pour nous, les pauvres, on ne peut s'empêcher d'avoir des méchant préjuger sur vous, les riche. Je ne voulait en aucun cas te vexé. une chose est sur c'est que tes réactions me font beaucoup rire. Je trouve que tu est très spontané et que tu cache pas tes émotion. Je trouve ça bien. C'est rare, et cela dans n'importe quelle niveau de revenu. Après ce que je t'es dit, je m'attendait a une baffe ou que tu t'en aille mais je suis content que tu soit rester!

Ikuya lui fit un sourire puis rajouta :

"J'ai déjà cherché a coté de la table où j'étais installé cet après-midi. C'est celle qui est la-bas! "

Il lui montra la table en question.

"Et quand j'ai commencé a parler avec toi, je me dirigeais vers l'endroit où on vendait des boissons. Mais je pense qu'il peut être n'importe où; Un chien l'a peut-être déplacer ou quelqu'un la pris."

Ikuya se dirigea donc vers l'endroit dont il venait de parler...

Miyuki écouta le jeune homme attentivement. Lui aussi était directe comme type pensa t’elle. C’était amusant de voir qu’il suffisait d’étudier à Jinbou pour qu’on pense que vous étiez un gosse de riche. Mais en réalité, qu’est ce qui différenciez ikuya d’elle-même ? Elle était riche mais n’utilisais son argent uniquement pour payer sa scolarité. Elle devait se débrouiller comme tout le monde pour le reste.


A ce moment, Ikuya parti en direction du vendeur de boissons dont il venait de faire allusion.
Miyuki sur ses talons, le suivit, les yeux rivés sur le sol dans l’espoir de retrouver le porte-monnaie disparu. A plusieurs reprises, elle tenta d’entamer la conversation mais se ravisa à chaque fois. Ils se retrouvèrent tous deux rapidement devant le stand du marchand bien évidement fermé à cette heure-ci. De sa propre initiative, Miyuki fit le tour de l’échoppe ambulante sans rien trouver pour revenir bredouille près d’ikuya. Elle s’agenouilla et pencha la tête pour vérifier sous la caravane ayant surement l’air légèrement ridicule.


-Désolé, il n’a pas l’air d’être ici soupira la jeune fille en se relevant avec souplesse. Peut-être l’as-tu oublié sur le comptoir et le vendeur de la peut être mis de côté, si on ne le retrouve pas ce soir, tu pourrais passer plus tard demain pour le lui demander, on ne sait jamais. Sinon, il n’y pas un autre endroit où il se pourrait que tu l’ai égaré ?

Tout en parlant, la lycéenne plongea la main jusqu’au coude dans son sac de manière distraite provoquant un bruit de choses en tout genre qui se renversent, qui se cognent, qui se retournent. Au bout d’une longue minute, elle en retira avec peine un vieux téléphone portable à l’écran rayé avec un strap en forme décoloré en forme de petit beurre qui souriait naïvement. Elle composa un numéro, patenta puis son correspondant n’étant apparemment non joignable, laissa un message.


"-Bonsoir maman, c’est Yuki, je suis désolé de ne pas être là, j’espère que vous ne vous inquiétez pas trop toi et papa. Je me suis endormie hèhè, tu sais c’est bien mon genre. Je viens de me réveiller. J’ai encore une petite chose à faire et je rentre au plus vite ! Bisous ! "

Elle raccrocha, un petit sourire au coin des lèvres à l’idée de retrouver son chez soi, sa famille et son lit dans peu de temps. Elle contempla son fond d’écran, une photo d’un gros matou en plein soleil puis laissa tomber le téléphone dans les profondeurs de son sac.


-Bon, on le trouve ce porte-monnaie ? Tu veux un bonbon à la menthe ?