Une fausse identité (PV Honorugai)

Kevin était encore de mauvaise humeur. Encore pire que d'habitude, un blouson gris perle pour être précis. A peine sorti de sa villa, il s'alluma une cigarette et descendit sa rue avec un ballon de foot au pied. Le seul truc capable de le calmer ca : une clope et un ballon. Aussi Kev' ne va pas tout droit, il s'improvise un parcours d'entraînement. Si un seul de ces richards savaient jouer au foot... Mais bon, à quoi sert de rêver ? Entraînement, entraînement et encore entraînement ! Demain, retour au lycée Yaezmachin... il retient même plus le nom de cet établissement. Mais il sait qu'il n'y a pas de pourri gâtés, que des qui ont du apprendre à se débrouiller seul ! La débrouille est tout ce qui lui reste de sa vraie famille, de son Londres. La seule chose pouvant encore le qualifier de Dragonfly. Avant de s'être fait tabasser, il y a un an il adorait le nom Someoka. Depuis, il lui tape sur le système comme jamais il en a honte jusqu'à la pointe de ses cheveux blancs. Après une longue heure à s'entraîner dans les rues de son quartier de pourri, il finit par s'asseoir sur une bouche d'incendie et éteint sa cigarette. Ca va sûrement le tuer, ou au moins baisser sa condition physique, mais il s'en fout complètement. Il regarde un peu les nuages, le ciel sombre. Il va sûrement rentrer, changer de blouson. Son bleu foncé, il le trouve bien. Mais plus tard, il veut recevoir des gouttes de pluie d'abord.

*Pour connaître le coeur d'une personne, regarde là dans les yeux... mon cu ! Pour connaître une personne, moi je dis faut lui sentir l'oreille, c'est comme ça qu'on voit si le cerveau est pourri...*

Des fois des passages de livres comme celui-ci lui revienne en tête. Il a essayé avec son père : l'odeur était insupportable, une odeur de cerveau pourri. Comme quoi, ce mec disait la vérité. C'était quoi son nom déjà ? Un espagnol qui faisait du théâtre. Enfin une goutte tomba sur le front de Kevin. Puis une autre au coin de sa bouche. En quelques instants, une pluie fine s'abattit sur la ville. C'était le talent caché de Kevin Quand il était triste, la pluie tombait. Et quand il était vraiment de bonne humeur, il neigeait. A Londres, il neigeait souvent. Mais au Japon elle était très rare. Le jeune homme descendit de sa bouche d'incendie et rentra en dribblant. Juste le temps de changer de blouson, et c'était reparti. Il allait à toute vitesse, sans quitter son ballon des yeux. Puis un choc et il renversa quelqu'un. Et merde, les richards se plaignent pour un rien et celui-ci va en faire parti. Malgrè tout, le garçon aboie :

"Tu peux pas faire gaffe ou tu va, le pourri ?"

Il avait une envie de lui renifler les oreilles, voir a quel point son cerveau était pourri. La personne devait avoir son âge environ, sûrement pas aussi pourri qu'un certain autre alors. Peut-être récupérable même.

IL faisait super beau, ce qui était asse rare pour un mois d'avril. J'en avais marre de rester enfermer chez moi à devoir étudier les diverses choses que mon père m'a données à voir, ça ne m'intéressait pas du tous, j'avais essayé de me glisser dans la salle du piano, mais ma grand-mère y était, donc ce n'était pas possible pour moi de jouer. Je soufflais décidant alors d'aller faire un tous dehors. Je voyais que le ciel était en train de se gâter, je n'avais pas de chance pile au moment où je m'apprêtais à sortir.

Mon regard se tourna vers le couloir, il fallait que je sorte, je ne voulais pas rester ici plus longtemps, j'attrapais donc discrètement mon manteau, la plus « simple » que j'avais et un parapluie et sortis aéré l'esprit. Je marchais donc le parapluie sur le bars et le visage tournée vers le ciel sentant ainsi des petites gouttes de pluie tomber sur mon visage. C'était plutôt agréable, si on ne contait pas l'odeur de goudrons mouiller qui gâchait un peu tous.

Je marchais donc droit devant sans trop regarder où j'allai, suivant seulement le trottoir, je réfléchissais à où je pouvais aller, mais aucune idée me venais, je voulais seulement trouver quelque part de calme où chanter, mais où? Un pincement de coeur, car je n'avais personne avec qui partagé ça, c'était comme s'il y avait une bulle autour de moi, empêchant qui conque de m'approcher, cette bulle je l'ai crée moi-même ne voulait plus qu'on me parle seulement parce que j'avais une Honogurai, c'est gens m'approchaient et voulait devenir mon ami par mon nom et non pour moi.

Je continuais à marcher, les yeux fixée vers le ciel. Le choc me fit pour ainsi dire sortir de mes pensés. Le temps que je m'en rends compte je me trouvais déjà par terre.

*Aie !!*

J'eus à peine le temps de comprendre ce qui s'était passée que quelqu'un me hurla dessus.

"Tu peux pas faire gaffe ou tu va, le pourri ?"

Je levais donc la tête pour voir qui me parlais ainsi et l'observa de la tête au pied, il n'avait pas l'air d'être quelqu'un de famille connus, du moins, pas à ma connaissance et vue comment il m'a parler. Je ne pensais pas qu'il serait un de ses chiens lèche botte qui me tourne autour sans cesse, j'allais donc pouvoir m'excuser sans le prendre de haut. Je me relevais donc ramassant mon parapluie.

<< Je suis désolée, je ne regardais pas où j'allais, j'espère que je ne vous ai pas fait mal en vous fonçais dessus ... >>

En parlant de mal, en tomba j'avais dû me faire mal aux genoux, une douleur me tirait à ce niveau là, mais j'essayai de feindra cette douleur. Je ne veux pas qu'on prenne de la pitié pour moi. J'enchainai donc quand sur un mot qu'il avait dit en m'engueulant, c'est-à-dire « le pourris ».

<< Mais vous n'avez pas dû apprécié que je vous fonce dessus entre « pourris » et « le », c'est assez vexant...>>

Je rajoutai ces quelques mots histoire de faire baissée la tension installée. J'espérai qu'il accepterait mes excuse, n'importe quel autre personne comme « moi » aurait été à sa place j'aurais exigé des excuse, mais j'aurais regardé de haut tout en m'en allant, mais ce n'était pas son cas de toute manière, donc pas besoin de masque.

La vache, Kevin s'attendait pas à ca. Il s'attendait à une claque, ou bien à ce qu'on le méprise, mais pas à ce que la personne s'excuse direct. Une nana en plus, c'est souvent les pires. Elle s'excuse de lui être rentré dedans, et en plus d'avoir parlé en même temps que lui :

<< Mais tu n'as pas dû apprécié que je vous fonce dessus entre « pourris » et « le », c'est assez vexant...>>

Vexé, le garçon s'éloigne et va chercher son ballon un peu plus loin. Il avait un accroc, mais était en bon état quand même. Il observa mieux la nana qu'il avait renversé : elle avait clairement une tenue de richard, jusqu'à son parapluie le montrait. Pourquoi elle ne 'avait pas engueulé ? La pluie avait trempé les cheveux du garçon et assombrit ses yeux. Finalement il renifla un coup et dit en grognant :

"Ça ira pour cette fois. Mais dis moi, t'es pas un de ces sales richards du coin?"

Pourquoi poser une question dont il connaissait déjà la réponse ? Comme d'hab : il ne savait pas mais il s'en tapait. Il jouait pensivement avec son collier. Il ne sait plus ou il l'a trouvé. Une boutique ? un cadavre ? fabriqué main ? bof, il l'aimait bien. Il reprit contact avec le monde réel et regarda à nouveau la fille. Il l'a déjà vu, maintenant c'est sur. Mais ou? Une émission télé, en la croisant dans la rue ? Certainement pas à Yaezmachin, elle fait trop riche pour ca. Non, elle doit être de ces pourris de Jinbou. Finalement, pas besoin de s'attarder sur elle. Il se contenta de lui serrait la main en maugréant :

"Si tu veux du fric, genre dommages et le touti, demande aux Someoka.Ils arrêteront de s'en prendre à moi, tiens. Moi, je suis Kevin, a plus la richarde"

Ensuite, il reprit son ballon, mais il avait changé d'avis. Le gris clair lui allait très bien aujourd'hui, il allait continuer à s'entraîner. Avec une vitre de magasin en guise de but, dans la rue à coté. Il tirait fort, et la vitre même renforcé, semblait mal tenir le coup. En plus, la pluie donnait à cette scène un air de film : Le jeun homme, hurle, tape dans le ballon qui rebondit contre la vitre. Le garçon reprends le ballon et recommence.

"HAAAAA! *dong* HAAAAAAA ! *dong* HAAAAAAA !...."

Il devait être essouflé, mais si c'était le cas, il ne s'en rendait même pas compte. Il était vénér, il le restait et le restera toujours....

A par le bousculer, je ne savais pas ce que j'avais bien pus faire pour le mettre en colère ou alors ma tête ne lui revenait pas. De toute manière il n'était pas de bonne humeur, ça se voyait, mais je me demandais pourquoi c'était à moi de payer cela, alors que je ne le connaissais même pas. Ma phrase avait dûs le vexé, car il fit une petite grimace en allant récupérer son ballon. Puis il me posa une question.

"Ça ira pour cette fois. Mais dis moi, t'es pas un de ces sales richards du coin?"

Une richard? Oui ma famille avait de l'argent, mais ce n'était pas le miens, c'était celui de mon père. Moi je n'en voulais pas, c'est vrai que je portais des vêtements assez chic, même si j'avais mis les plus simples que j'avais, mais ce n'était pas moi qui les avais choisis, ça ne m'intéresse pas, cet argent je n'en veux pas. Je voulus lui répondre, mais il ne m'en laissa pas le temps.

"Si tu veux du fric, genre dommages et le touti, demande aux Someoka.Ils arrêteront de s'en prendre à moi, tiens. Moi, je suis Kevin, a plus la richarde"

Lui demander des dommages et intérêts? La famille Someoka? Ce garçon était donc de cette famille, ce qu'on ne pouvait pas deviner, rien en le regardant. En tout cas, je vais son identité, Kevin... Kevin Someoka. Il partit donc ensuite sans me laisser le temps de répliquer. Je le regardais donc s'éloigner regardant un peu ma tenue et mon parapluie que je tenais dans la main, puis en entendant les coups de ballon, je serrais ma main, pour aller à la poursuite du garçon qui était entrain de lancer le ballon contre le mur d'un magasin.

Je pris une expression fermée tenant mon parapluie avec mes deux mains et le brisant sur mon genou avant de laisser tomber le deux morceaux par terre pour attirer mon attention.

<< Tu parles de dommages et intérêts ... mais... pour qui tu me prends pour croire que je réclamerai une chose pareille ... >>

J'enlevais mon manteau le lançant à terre. Mon regard était ferme et mon ton de voix montrait que j'étais contrarié.

<< je m'en moque totalement que tu sois un Someoka, si tu crois que j'irai demander des comptes...... TU DIS QUE JE SUIS UNE RICHARDE, MAIS CE N'EST PAS MON ATRGENT, C'EST JUSTE CELUI DE MA FICHU FAMILLE !!!>>

Les nerfs commençaient à tomber, depuis le temps que je voulais que cela sorte, mais pourquoi maintenant. Peut être qu'au fond de moi le fait d'être prise pour ce que je ne suis pas. Je n'ai pas voulue de cette vie, je n'avais pas eue le choix. Je me calmais serrant quand même le poing, mais je repris mes esprits rougissant un peu face à la scène que je venais de faire. Je tournais donc la tête sur le côté regardant le sol.

<< désolée... moi c'est Yuna, seulement Yuna... >>

Je m'étais énervée contre lui, d'un côté, même si je ne voulais pas l'admettre il n'avait pas tort, j'étais ce que j'étais même si au fond de moi c'était ce que je voulais fuir.

Kevin continua de frapper de toute ses forces quand il remarqua du coin de l'oeuil la richarde qui le regardai avec la même tête que lui... quand il était de bonne humeur. Sans prévenir elle cassa son parapluie sur son genou. Surpris, le jeune homme rattrapa son ballon mais sans la regarder en face. Elle fit la moue et répondit :

<< Tu parles de dommages et intérêts ... mais... pour qui tu me prends pour croire que je réclamerai une chose pareille ... >>

Kevin allait répondre de sa manière... peu aimable "Parce que les richards ont jamais assez de fric." Mais la fille le prit de court en jetant son manteau de luxe et en reprenant, ressemblant de plus en plus à Kevin, en plus riche :

<< je m'en moque totalement que tu sois un Someoka, si tu crois que j'irai demander des comptes...... TU DIS QUE JE SUIS UNE RICHARDE, MAIS CE N'EST PAS MON ATRGENT, C'EST JUSTE CELUI DE MA FICHU FAMILLE !!!>>

Kevin regardait la riche franchement, et même laisser tomber son ballon de football. Alors il n'était pas le seul qui avait le fric en horreur, et qui en avait. Pour être clair, jamais il n'aurait penser que ça arrive, encore moins de la part d'une fille. Finalement, celle-ci repris un comportement qu'il jugea normal pour un richa... enfin un riche quoi. Elle baissa les yeux et rougit, au bord des larmes :

<< désolée... moi c'est Yuna, seulement Yuna... >>

Le jeune homme était assez mal à l'aise et pour cause : il lui fallait parler normalement, et c'était quasi-imposible pour lui. Il jongla un peu avec son ballon pour remettre les idées en place, tira sur une porte juste à coté de Yuna et grogna :

"Normal que tu te mettes en boule. Moi aussi, le fric ça me les casse. Par contre, soyons clair : Je suis PAS un Someoka. Ca te dit un marché ? Je suis juste Kev', t'es pas pourrie et on oublie qu'on s'est vus. Ca te va la ri... euh Yu ?"

En disant ceci, le garçon reprit son bien et s'approcha de la fille. Il faisait toujours une tête effrante, mais tendit la main à Yuna.

Je m'étais vraiment emportée, mais c'était quelque chose que je gardais en moi depuis si longtemps. J'avais toujours été entourée de personnes ne s'intéressant qu'à la puissance de ma famille et jamais à moi, à ce que je suis. L'argent... je n'en portais pas d'importance, dire que je détestais ça, on pourrait le dire, oui je n'aime pas l'argent, l'argent transforme les gens en des personnes hypocrites et empêche les gens de vraiment se lier entre eux pour de vrais raisons.

J'étais un peu gênée par la scène que je venais de faire, Kevin devait me trouver totalement ridicule. Il jongla un peu avec son ballon comme s'il cherchais quelque chose à répondre à ma « crise », il répondit donc d'une voix assez dure, mais cela devait être sa manière normal de parler, car malgré cela c'était moins agressif qu'auparavant.

"Normal que tu te mettes en boule. Moi aussi, le fric ça me les casse. Par contre, soyons clair : Je suis PAS un Someoka. Ca te dit un marché ? Je suis juste Kev', t'es pas pourrie et on oublie qu'on s'est vus. Ca te va la ri... euh Yu ?"

Yu... ça faisait tellement longtemps qu'on ne m'avait pas appelé ainsi j'étais tellement étonnée que je ne notais même pas qu'il avait fallu m'appeler « richard ». Je lui lançais donc un sourire qui traduisait le fait que j'étais contente, mais aussi de la reconnaissance. Je lui tendis la main tous en continuant à lui sourire.

<< Bien Kev', ravie de faire ta connaissance, on oublie tous et on repart à zéro... >>

Je regardais le ciel qui commençais à se dégager, la pluie cessait peu à peu, ce qui n'était pas plus mal, car je n'avais plus de veste ni de parapluie. J'attrapais donc froid et éternua en mettant ma main devant ma bouche.

<< désolée, j'ai dû attraper froid, heu... cela te dis d'aller manger quelque part , on fera mieux connaissance qu'en dis tu ? >>

Je n'étais pas sûre qu'il accepte, mais à ce moment-là j'avais envie de voir ce qu'il y avait derrière cette carapace et cet air dur. Peut être allais-je réussir à me lier d'amitié avec lui, au moins à bien m'entendre avec lui, cela ne m'était pas arrivée depuis longtemps.

Kevin se doutait qu'elle serait d'accord. Toute personne voulant être reconnu pour ce qu'il est et non ce qu'il a serait d'accord. Yu retrouva le sourire et lui serra la main en disant :

<< Bien Kev', ravie de faire ta connaissance, on oublie tous et on repart à zéro... >>

Repartir à zéro... Il ne savait pas pourquoi, mais ces mots le rendait mélancolique. Repartir à zéro, ce serait retourner à Londres, dont il n'avait plus qu'un souvenir... Un souvenir de neige. Avoir trouvé quelqu'un le comprenant, repenser à la neige.Il était moins triste. Il était loin d'être heureux, il s'était juré de ne plus être heureux. Mais il n'était plus triste, et son talent se manifesta, doucement il arrêta de pleuvoir. Kev' était perdu dans ses pensées quand la jeune fille éternua, le ramenant sur terre par voie TGV :

<< désolée, j'ai dû attraper froid, heu... cela te dis d'aller manger quelque part , on fera mieux connaissance qu'en dis tu ? >>

Aller manger, avec quelqu'un en plus ? Faire connaissance, tout ca... 'était pas la tasse de thé de Kevin, il préfère sa bulle de solitude. Mais trouver une autre riche qui ne le supporte pas. Mais décidément, il n'avait pas faim. Il grogna ce qui devait être un rire à la base :

"Faut dire, c'est pas très malin de casser son parapluie et jeter son manteau... J'sais pas, t'aurais pu casser un truc qu'est pas à toi, c'est ce que je fais tout le temps. J'ai pas trop faim, là, mais on peut toujours essayer de.... faire connaissance."

Les derniers mots furent prononcés en grimaçant. Non , décidément, il ne pouvait pas s'entendre avec les autres. Kevin chercha quelque chose à dire, mais il n'y a qu'une chose qui pouvait vraiment le passioner :

"Dis, tu sais jouer au football ? Ou bien tu veux que je t’apprenne, j'essaierais de maîtriser ma puissance ?"

Pour un solitaire comme lui, seul ce sport était synonyme de lien. On fait comme on peut, avec sa vie, pas vrai ? Le ciel s'éclaircit pour de bon, et Kev se remet à jongler avec son ballon, s'éloigne un peu et fait une passe simple à Yuna.

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